Le 28 février 2023, une collision frontale s'est produite entre deux trains au sud de la vallée de Tempe en Grèce, à peu près à mi-chemin entre les villes grecques de Tempi et Evangelismos dans la région de Thessalie. La collision, impliquant le train de voyageurs InterCity 62 et un train de marchandises intermodal, a tué au moins 57 personnes avec un nombre officiel de 342 passagers ,10 employés de bord du train de voyageurs et 2 employés du train de marchandises totalisant 354 passagers dans les deux trains. C'est la catastrophe ferroviaire la plus meurtrière de l'histoire de la Grèce.
Trois jours de deuil national ont été décrétés après l'accident, qui a causé une grande tristesse et colère dans le pays. Le Premier Ministre Kiriakos Mitçotakis a déclaré le lendemain de l'accident que la cause de l'accident était une erreur humaine.
Il a expliqué qu'après la réflexion sur les failles de sécurité du secteur ferroviaire dans les médias. Après quelques jours, ils ne pourraient plus se cacher le prétexte d’une erreur humaine et qu'ils enquêteraient sur l'incident sous tous ses aspects. Il est à l'ordre du jour que le Ministre des Transports, Kostas Karamanlis, qui a démissionné «par respect pour ceux qui ont perdu la vie», sera réélu lors des élections qui se tiendront dans quelques mois.
Pendant que toutes ces discussions se poursuivent, il s'est avéré que les systèmes de télécommande et de signalisation qui contrôlent le trafic des trains et dirigent les chauffeurs sur les principales lignes ferroviaires de Grèce, ne fonctionnent plus depuis des années et que les chefs de gare gèrent le trafic manuellement. Le chef de gare qui avait envoyé le train sur la mauvaise ligne la nuit de l'accident a été arrêté.
Le peuple grec réagit vivement à un tel massacre sur la ligne de chemin de fer la plus importante du pays, qui devrait être le moyen de transport le plus sûr. Des manifestations de masse ont eu lieu dans le pays depuis l'accident. Les travailleurs, qui ont arrêté la vie non seulement dans les grandes villes mais aussi dans tout le pays, le 8 mars, exigent que les vrais criminels soient jugés et que les mesures de sécurité nécessaires soient prises pour leur vie. C'est pourquoi les manifestants ont réagi à la négligence de l'accident avec des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «A bas les gouvernements meurtriers». Des ballons noirs ont été laissés devant le parlement à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans l'accident. Michalis Hasiotis, le chef du syndicat des comptables qui a participé aux manifestations, a déclaré : « Nous sommes indignés. L'avidité du profit et le fait de ne pas prendre les mesures nécessaires pour protéger les passagers ont causé la pire tragédie ferroviaire de notre pays. » En revanche, la société italienne Hellenic Train, qui exploite les wagons des chemins de fer grecs, a annoncé les indemnisations à verser aux familles des victimes.
Selon cela, 42 000 euros seront versés aux familles de 57 passagers qui ont perdu la vie dans l'accident de train, 10 000 euros aux blessés, 5 000 euros à ceux qui sont sortis de l'hôpital et un total de 300 000 euros à 250 passagers qui ont perdu leurs bagages ou ont été endommagés.
Le gouvernement grec, d'autre part, a annoncé qu'un membre de la famille de chaque survivant serait recruté dans la fonction publique aux fins d'une aide financière à long terme et permanente.
Édité par Şevval Kalkan